AGREGATION 2015 : bibliographie sur Euripide, Lucien, Tite-Live et Dracontius

Le: 
Mardi, 9 Septembre, 2014

Dernières parutions sur le concours 2015 : Silves Latines 2015-2016, Liza Méry, Tite-Live, Histoire romaine, Livre XXI et Annick Stoehr-Monjou, Dracontius,Poèmes profanes VI-X, Fragments  et Vita Latina 191-192 (2015).

EURIPIDE, Alceste

par Annie Lebeau (Paris-Sorbonne)

Éditions (les plus couramment utilisées)
DIGGLE J., Euripidis Fabulae, vol. I, Oxford Classical Texts, Oxford, 1984.
GARZYA A., Euripides, Alcestis, Leipzig, Teubner, 2e ed. 1983.
KOVACS D., Euripides, Cambridge Mass. 1994.
MÉRIDIER L., Euripide, tome I, Paris, CUF, 1926.
MURRAY G., Euripidis Fabulae, vol. I, Oxford Classical Texts, Oxford, 1902.
Lexiques et scholies
ALLEN J.T. et ITALIE G., A Concordance to Euripides, Groningen, 1970.
McDONALD Marianne, A Semilemmatized Concordance to Euripides’ Alcestis, Irvine, TLG Publications, 1977.
SCHWARTZ E., Scholia in Euripidem (2 vol., Alceste dans le vol. 2), Berlin, 1891.
Éditions commentées
CONACHER D.J., Euripides. Alcestis, Warminster, Aris & Phillips, 1988 (introduction, traduction et commentaire ; le texte est celui de J. DIGGLE dans les OCT).
DALE A.M., Euripides. Alcestis, Oxford U.P. 1954 (sans traduction ; introduction et commentaire très importants).
LUSCHNIG C. A. E. et ROISMAN H. M., Euripides’ Alcestis, University of Oklahoma Press, 2003 (texte de G. MURRAY dans les OCT ; ni apparat critique ni traduction, édition destinée aux étudiants avec commentaire et lexique).
PADUANO G., Euripide, Alcesti, Classici de la BUR, Milan, 1993 (longue introduction intitulée “Amore et morte”, traduction italienne et nombreuses notes ; le texte est celui de G. MURRAY).
PARKER L.P.E., Euripides. Alcestis, Oxford, Clarendon Press, 2007 (introduction et commentaire très riches, notamment en ce qui concerne l’établissement du texte, la langue et la métrique ; édition sans traduction).
SEECK G.A., Euripides Alkestis, de Gruyter, Berlin, 2008. (introduction, traduction et commentaire).
Traductions françaises
Outre celle de L. MÉRIDIER dans la CUF, on pourra utiliser les traductions de :
BERGUIN L. et DUCLOS G., Euripide, Théâtre complet, tome 3, Garnier Flammarion.
DEBIDOUR V.-H. , Les Tragiques Grecs, Paris, la Pochothèque.
DELCOURT-CULVERS M. Euripide, Tragédies Complètes, tome I, collection Folio ; la traduction de Marie Delcourt est aussi celle du volume Euripide de la Pléiade.
JOUAN F., Les Tragiques Grecs, tome II, collection Bouquins.

Parmi les nombreuses traductions en langue étrangère, il faut signaler
- celle de Gilbert MURRAY, parue en 1915, traduction en vers souvent citée aujourd’hui encore, et qui a été réimprimée en 2012 dans une collection appelée Forgotten Books ; elle est précédée d’une introduction et accompagnée de quelques notes.

                   [Murray jugeait Admète “passionate and romantic” et Alceste “simple and homely” ; sa traduction souligne à l’occasion leur amour par des notations qui ne sont pas dans le texte : le vocatif [Admhq’ du v. 280 est traduit “Dear Lord” et povsi au v. 323 “husband dear”…]

- celle de William ARROWSMITH (Oxford U.P., 1974, réimpr. 1989), avec une importante introduction et une vingtaine de pages de notes.

                    [introduit la notion de “conversion” : passage d’un réalité - celle du mythe - à une autre avec “collision des valeurs”.]

Il faut enfin citer parmi les outils de travail le volume des Companions to Greek and Roman Tragedy consacré à Alceste par Niall W. SLATER et intitulé Euripides : Alcestis (Bloomsbury, Londres et New-York, 2013) ; comme chacun des volumes de cette série, celuici expose et discute les grands thèmes de l’oeuvre et son contexte historique, et propose une vue d’ensemble des travaux qui la concernent. Le livre fait une très large part aux “Afterlives”, de l’Antiquité au XXe siècle ; il comporte une chronologie et une bonne bibliographie.

Le théâtre grec, les concours, les représentations (indications sommaires)
Pour une initiation rapide à l’histoire du théâtre grec, à tous les aspects de la représentation (organisation des concours, choix des choreutes et des acteurs, mise en scène etc.) ainsi qu’à l’oeuvre des poètes tragiques : P. DEMONT et A. LEBEAU, Introduction au théâtre grec antique et J.-C. MORETTI, Théâtre et société dans la Grèce antique (Livre de Poche, collection références).
Pour plus de détails :
ARNOTT P.D., Greek scenic conventions in the fifth century B.C., Oxford 1962.
BALDRY H.C., Le théâtre tragique des Grecs (trad. de l’anglais), Paris, 1975.
BIEBER M., A History of the Greek and Roman Theatre, 2e ed. Princeton, 1961 (nombreuses illustrations).
EASTERLING P. et HALL E. (eds), Greek and Roman Actors, Cambridge, 2002.
PICKARD-CAMBRIDGE A.W., The dramatic festivals of Athens, 2e ed. revue par GOULD et LEWIS, Oxford, 1988.
- The Theater of Dionysus in Athens, Oxford, 1946.
TAPLIN O., The Stagecraft of Aeschylus, Oxford, 1977.
- Greek tragedy in action, Berkeley, 1978.

Euripide
Ne figure ici qu’un très petit nombre des ouvrages qui portent sur l’ensemble de l’oeuvre d’Euripide, ou sur plusieurs de ses tragédies ; ils sont choisis, entre autres raisons, pour la variété des points de vue qu’ils proposent ; certains contiennent un chapitre entier consacré à Alceste, d’autres y font de nombreuses références (voir les indices). On trouvera citées dans les bibliographies, et parfois analysées dans les premières pages (Michelini, Mastronarde), les plus importantes des études antérieures.
BARLOW S., The Imagery of Euripides, Bristol, 1971.
BURNETT A. P., Catastrophe survived. Euripides’ plays of mixed reversal, Oxford U.P., 1971.
                                       [chap. 2 : Alcestis.]
CONACHER D.J., Euripidean drama : myth, theme and structure, Toronto, 1967.
                                       [chap. 19 : “The Alcestis”.]
CROPP M., LEE K.H. et SANSONE D. (eds), Euripides and tragic theatre in the late fifth century, Champaign, Ill., 1999-2000.
DUBISHAR M., Die Agonszenen bei Euripides, Beiträge zum antiken Drama und seiner Rezeption, Beiheft 13, Stuttgart, 2001.
GREGORY J, “Euripidean Tragedy”, in A Companion to Greek Tragedy, J. Gregory ed., Oxford, 2005, p. 251-270.
HALLERAN M., Stagecraft in Euripides, Londres, 1985.
HOURMOUZIADES N.C., Production and imagination in Euripides, Athènes, 1965.
LLOYD M., The Agon in Euripides, Oxford, 1992.
MASTRONARDE D. The Art of Euripides. Dramatic technique and social context, Cambridge U.P., 2010.
MICHELINI A.N., Euripides and the tragic tradition, Madison, Univ. of Wisconsin, 1987.
RIVIER A., Essai sur le tragique d’Euripide, 2e ed., Paris, 1975.
                                         [ chap. 1 : Alceste, classée parmi les “chefs-d’oeuvre”]
ROMILLY J. de, La modernité d’Euripide, Paris, 1986.
 

Alceste
Ce qui surprend d’emblée à la lecture de la pièce est la juxtaposition (ou l’opposition) d’éléments qui tiennent de la féerie, issus du folklore et de contes populaires, et d’autres qui renvoient à la réalité contemporaine. On a souvent mis cette hétérogénéité en partie sur le compte de la place que tenait Alceste dans la trilogie de 438, en l’occurrence la quatrième place, celle du drame satyrique ; on s’intéressera donc d’abord au problème du genre de la pièce :
       Le drame satyrique ; Alceste “pro-satyrique” ?
AMBROSE Z.P., “Family, Loyalty and Betrayal in Euripides’ Cyclops and Alcestis”, in G.M.W. HARRISON (ed.) Satyr Drama. Tragedy at Play, Class. Press of Wales, 2005, p. 21-38.
                     [considère d’emblée Alceste comme un drame satyrique au même titre que le Cyclope ou les Limiers.]
BARNES H.E., “Greek Tragicomedy” in J.R. WILSON (ed.), Twentieth Century Interpretations of Euripides’ Alcestis, Englewood Cliffs, 1968, p. 22-30.
                      [Il y aurait selon Barnes quatre “tragicomédies” d’Euripide : Alceste, Hélène, Ion et Oreste ; on peut se demander pourquoi Iphigénie en Tauride n’est pas comprise dans le lot.]
GRIFFITH Mark, “Satyrs, citizens, and self-presentation”, in G.W.M. HARRISON (ed.), Satyr Drama. Tragedy at Play, Class. Press of Wales, 2005, p. 161-200.
                     [le drame satyrique est à tous égards plus proche de la tragédie que de la comédie. Seul trait tout à fait spécifique : présence d’un choeur de satyres.]
HALL Edith, “Ithyphallic males behaving badly, or, Satyr drama as gendered tragic ending”, in M. WYKE (ed.) Parchments of Gender : Deciphering the bodies of antiquity, Oxford, 1998, p. 13-37.
                     [p. 14 : “One function of satyr drama was to reaffirm in the audience at the end of the tragic productions a masculine collective consciousness based in libidinal awareness.”]
MARSHALL C.W., “Alcestis and the problem of prosatyric drama”, CJ 95, 3 (2000), 229-238.
                      [Euripide aurait choisi de présenter une quatrième pièce sans satyres pour réagir à un décret - adopté par l’assemblée en 440-39 - qui interdisait la satire comique.]
ROISMAN Hanna M., “The Cyclops and the Alcestis : Tragic and the Absurd”, in G.W.M. HARRISON (ed.), Satyr Drama. Tragedy at Play, Class. Press of Wales, 2005, p. 67-82.
SEAFORD R., Euripides. Cyclops, Oxford, 1984 (édition commentée ; toute la première partie de l’introduction est consacrée au drame satyrique).
SLATER Niall W., “Nothing to do with satyrs ? Alcestis and the concept of pro-satyric drama”, in G.W.M. HARRISON (ed.), Satyr Drama. Tragedy at Play, Class. Press of Wales, 2005, p. 83-101.
SUTTON D.F., The Greek Satyr Play, Meisenheim an Glan, 1980.
- “Satyric elements in the Alcestis”, Riv. Stud. Clas. 21 (1973), 384-91.
           La psychologie, la structure du drame, les thèmes dominants
Nombreuses sont les lectures d’Alceste qui ont été et celles qui sont encore psychologiques (pour les résumer sommairement : Admète est pour les uns un lâche, un égoïste et un hypocrite, pour d’autres un grand seigneur vertueux et qui pratique une hospitalité admirable, Alceste une épouse tendre, dévouée, héroïque, ou une froide ambitieuse éprise de gloire, ou encore une femme aigrie, contrainte de tenir une promesse qu’elle regrette depuis longtemps). Autres centres d’intérêt : la structure de la pièce (deux parties bien distinctes, séparées par une forme exceptionnelle de rupture : la sortie du choeur), les thèmes majeurs que sont la mort, le mariage, l’amitié ou l’hospitalité, ou encore les éléments rituels (rites funèbres, mais aussi, par exemple à l’exodos, rites du mariage).

AÉLION R., Euripide héritier d’Eschyle, Paris, 1983 : “Les légendes thessaliennes. Alceste” (tome I, p. 283-286) et “Apollon face à des divinités chthoniennes”, tome II, (p. 132-137).
                                             [comparaison du prologue d’Alceste avec la confrontation Apollon-Érinyes dans les Euménides d’Eschyle.]
ALBINI U., “L’Alcesti di Euripide”, Maia 13 (1961), 3-29.
ALEXIOU Margaret, The Ritual Lament in Greek Tradition, Cambridge, 1974.
ASSAËL J., “La résurrection d’Alceste”, REG 117 (2004), 37-58.
BETTS G.G., “The silence of Alcestis”, Mnemosyne 18, 2 (1965), 181-182.
                                             [silence lié à des exigences rituelles.]
BEYE C.R., “Alcestis and her critics”, G&R 2, (1959), 109-127.
                                             [aucun amour pour Admète chez la femme vaniteuse qu’est Alceste.]
BRADLEY E.M., “Admetus and the triumph of failure in Euripides’ Alcestis”, Ramus 9 (1980), 112-127.
                                              [désir de défier la mort, voire d’en triompher : mythe d’Orphée, mythe d’Asclépios ; Admète n’est ni l’un ni l’autre.]
BRILLANTE Carlo, “L’Alceste di Euripide. Il personaggio di Admeto e la struttura del dramma”, Materiali e discussioni per l’analisi di testi classici 54 (2005), 9-46.
BURNETT A. P., “The virtues of Admetus”, CP 60, 4 (1965), 240-255.
                                           [article qui a fait date ; plaidoyer inspiré pour défendre Admète si souvent accusé de lâcheté et d’égoïsme.]
BUXTON R.G.A., “Euripides’Alkestis : Five Aspects of an Interpretation”, in J. MOSSMAN (ed.), Euripides. Oxford Readings in Classical Studies, Oxford U.P. 2003, p. 170-186.
CASTELLANI Victor, “Notes on the structure of Euripides’ Alcestis”, AJP 100 (1979), 487-496.
                                            [structure en deux ”actes” absolument autonomes.]
DELLNER J.J., “Alcestis ‘Double Life’”, CJ 96, 1 (2000), 1-25.
                                            [don et contre-don ; évaluation des “biens” - la vie par exemple -, échanges et transactions dans le drame.]
DYSON M., “Alcestis’ children and the character of Admetus”, JHS 108 (1988), 13-23.
                                            [importance des enfants dans la pièce, la fille surtout, dont une mère est la protectrice naturelle : Alceste renonce à une existence pleine de ce que la vie pouvait lui donner de plus précieux.]
ELFERINK L. J., “The beginning of Euripides’Alcestis” Acta Classica 25 (1982), 43-50.
ERBSE H., “Euripides’ Alcestis”, Philologus 116 (1972), 32-52.
FITZGERALD G.J., “The Euripidean Heracles, an intellectual or a coward ?” , Mnemosyne 44, 1-2 (1991), 85-94.
                                            [mise en parallèle de l’Héraclès d’Alceste et du héros d’Héraclès.]
FOLEY H. (ed.) Reflections of Women in Antiquity, New York, 1981.
- Female Acts in Greek Tragedy, Princeton U.P. 2001.
                                            [chap. 4 : “Anodos Dramas : Euripides’ Alcestis and Helen” ; importance du modèle mythique que constitue l’enlèvement de Coré par Hadès puis son anodos.]
von FRITZ K. , “Euripides’Alkestis und ihre modernen Nachnahmer and Kritiker” in Antike und moderne Tragödie, Berlin, 1962.
                                            [entre le prologue et l’épilogue féeriques, on voit ce qu’il advient d’un conte transposé dans le monde réel ; dénouement : un “happy end” ironique et artificiel.]
GARLAND R., The Greek way of Death, Cornell Univ. Press, 1985.
GARNER R., “Death and Victory in E.’Alcestis”, Classical Antiquity 7 (1988), 58-71. [1. modèles épiques d’Alceste : Patrocle et Hector - 2. poésie épinicienne : “ode pindarique” à la maison d’Admète.]
GARRISON E., Groaning Tears. Ethical end Dramatic Aspects of Suicide in Greek Tragedy, Leiden-New York, 1995. [chap. 5, “Noble suicide” : motif du sacrifice volontaire ; quelques pages sur Alceste, p. 161-167.]
GARZYA A., “Il motivo della salvazione nell’ Alcesti di Euripide”, la Parole e le Idee 3 (1961), 6-14.
                                              [la “salvazione” comme motif dominant - moralité discutable du sauvetage d’Admète par Apollon, qui fait apparaître une vie comme plus précieuse qu’une autre.]
GIBERT John, “Euripides Heracles 1351 and the Hero’s Encounter with Death”, CP 92, 3 (1997), 217-258.
                                               [Her. 1351 : ejgkarterhvsw qavnaton ; la lutte contre Thanatos et les travaux d’Héraclès.]
GOLDFARB B.E., “The conflict of obligations in Euripides’ Alcestis”, GRBS 33 (1992), 113-115.
                                              [tension qui se maintient jusqu’au bout entre deux valeurs : philia et xenia.]
GREGORY Justina, “Euripides’Alcestis”, Hermes 107 (1979), 259-270, repris dans le premier chapitre de Euripides and the instruction of the Athenians, Ann Arbor, Univ. of Michigan, 1991.
                                 [pièce centrée sur la mort ; la faveur d’Apollon à Admète aboutit à un effacement des frontières entre vie et mort : “suspension of the normal operation of death , the better to demonstrate the advantages of the usual arrangement”, p. 19]
- “Genre and Intertextuality : Sophocles’ Antigone and Euripides’ Alcestis”, in Greek Drama III (2011), 113-127.
                                         [scènes semblables, comme un agon père-fils, thèmes communs et échos formels.]
GUEPIN J.-P., The tragic paradox, Amsterdam, 1968.
                                    [p. 120-142 : le paradigme Coré-Perséphone dans Alceste.]
HALLERAN Michael R. “Alkestis Redux”, HSCP 86 (1982), 51-53.
                                        [échos formels significatifs entre la mort d’Alceste et la scène de son retour.]
“Text and Ceremony at the Close of Euripides’ Alcestis”, Eranos 86 (1988), 123-129.
                                       [le final et le rite des anakalupteria ; remariage symbolique d’Admète et Alceste.]
HAMILTON Richard, “Prologue Prophecy and Plot in Four Plays of Euripides”, AJP 99, 3 (1978), 277-302.
                                        [prophétie divine que l’action fait apparaître comme douteuse : Thanatos ne croit pas Apollon et pendant toute la première partie de la pièce, on a peine à croire qu’Alceste puisse être sauvée.]
HEATH John, “The failure of Orpheus”, TAPA 124 (1994), 163-196.
                                   [Orphée avait-il, dans une première version du mythe, réussi à sauver durablement Eurydice ? l’échec de sa quête doit-il être considéré comme une forme secondaire et tardive du mythe ?]
IAKOV D.I., “Euripides’ Alcestis as closed drama”, Riv. Fil. Istr. Clas. 138 (2010), 14-27.
JAKOB D.J.,“Der Redenstreit in Euripides’ Alkestis und des Charakter des Stückes”, Hermes 127, 3 (1999), 274-285.
                                      [importance de l’ahon Phérès-Admète pour l’interprétation d’ensemble.]
JONES D.J., “Euripides’ Alcestis”, CR 62 (1948), 50-55.
                                      [1. le choix de la Thessalie est de nature à unifier quelque peu le contraste entre éléments féeriques et “réalisme”- 2. transformation d’Admète qui passe de l’aveuglement à la lucidité.]
KNOX B., “New perspectives in Euripidean Criticism”, CP 67 (1972), 270-279 (= Word and Action, Essays on the Ancient Theatre, p. 329-42).
- “Euripidean Comedy”, in The rarer action : Essays in honor of F. Fergusson, Cheuse et Koffler (eds), New Brunswick, 1970 (= Word and Action, p. 250-274).
                                       [concerne surtout le début d’Électre et Ion ; à propos d’Alceste : la philosophie d’Héraclès (v. 780-793) proche de celle du Cyclope dans le drame satyrique d’Euripide.]
KOTT J., Manger les dieux. Essais sur la tragédie grecque, trad. française Paris, 1975.
                                   [p. 131-154, “Alceste voilée” : pièce étrange et fondamentalement ironique ; contraste bouffonneries / réalisme domestique ; la femme voilée est-elle vraiment Alceste ?]
LESKY A., Alkestis, der Mythus und das Drama, SB Akad. Wien, 203, 2, 1925, 1-86.
                                        [origines folkloriques de la légende. Dans les nombreux contes ou ballades racontant un sacrifice par amour, il n’est jamais question de juger le fait que le mari accepte le sacrifice de sa femme ; en revanche les parents sont presque toujours condamnés.]
“Der Angeklagte Admet”, dans les Gesammelte Schriften, Munich, 1966, p. 281-294.
                                       [souffrance sincère d’Admète ; amour d’Alceste pour son époux.]
LLOYD M., “Euripides’ Alcestis”, G&R 32 (1985), p. 119-131.
                               [tension entre éléments heureux et malheureux ; le motif du sacrifice volontaire dans le cas particulier d’Alceste ; sincérité et dignité d’Admète.]
LORAUX N., Façons tragiques de tuer une femme, Paris, Hachette, 1985.
- La voix endeuillée. Essai sur la tragédie grecque, Gallimard, 1999.
LUSCHNIG C.A.E., “Interiors : Imaginary Spaces in Alcestis and Medea”, Mnemosyne 45, 1 (1992), 19-44.
                               [deux visions de l’intérieur de la maison où circulent Alceste et les serviteurs (157-198), puis les serviteurs autour d’Héraclès qui boit et chante (747-772) ; elles préparent une autre vision : l’image pathétique de la maison vide qu’imagine Admète.]
NIELSEN R.M., “Alcestis : a paradox in dying”, Ramus 5 (1976), 92-102.
                               [considère la fin de la pièce comme “ironique”.]
O’HIGGINS D., “Above rubies : Admetus’ perfect wife”, Arethusa 26 (1993), 77-97.
                             [Alceste confiante et déterminée ; ambitionne le kleos ; comme Achille, elle a choisi une vie courte mais glorieuse, plutôt qu’une vie longue et sans gloire ; sa gloire cependant paraît compromise vers la fin de la pièce]
PADILLA M.W., “Gifts of humiliation. Charis and tragic experience in Alcestis”, AJP 121 (2000), 179-211.
                           [la pièce est définie tout à la fois comme “fairy tale, tragedy and satyr drama” ; étude des charites qui se succèdent : cavriı d’Apollon à Admète, d’Alceste à son mari, d’Admète à Héraclès, etc.]
REHM Rush, Marriage to Death. The conflation of Wedding and Funeral Rituals in Greek Tragedy, Princeton UP, 1994.
                                [chap. 6 : “The Bride from the Grave : Euripides’ Alkestis”.]
RIEMER P., Die Alkestis des Euripides. Untersuchungen zur tragischen Form, Beiträge zur klassischen Philologie 195, Frankfurt, 1989.
                              [Alceste : tragédie au sens technique autant que par sa tonalité ; Apollon face à des divinités chthoniennes, cf. déjà les Euménides : Thanatos n’est donc pas incongru sur la scène tragique ; les adieux au lit nuptial d’Alceste et ceux de Déjanire dans les Trachiniennes de Sophocle.]
RIVIER A., “Sur un motif de l’Alceste d’Euripide”, Études de littérature grecque, Genève 1975, p. 93-100.
                       [emploi de prodidonai dans la pièce ; le verbe contient implicitement à la fois l’idée d’abandon et celle de trahison.]
“En marge d’Alceste et de quelques interprétations récentes”, Museum Helveticum 29 (1972), 124-140 et 30 (1973), 130-143.
                       [contre ceux - comme von Fritz - qui considèrent qu’Euripide se livre à une transposition parodique de la légende, qui disqualifie à la fois le sacrifice d’Alceste et Apollon ; d’après eux le dénouement heureux ne peut donc en aucun cas être pris au sérieux.]
ROISMAN H.M., “Perspective of death in Euripides’ Alcestis”, in R. BUZON et al. (eds), Los Estudios Clasicos ante de Cambio de Milennio, Buenos Aires, 2002, p. 365-374.
ROSENMEYER, The Masks of Tragedy. Essays on six Greek Dramas, Austin, Univ. Of Texas Press, 1963.
                        [chap. 5 : “Alcestis : Character and Death”, p. 201-248.]
SCHEIN S.L., “FILIA in Euripides’ Alcestis”, Metis 3 (1988), 179-206.
                        [trois formes de philia : celle qui unit aux xenoi , celle qui unit aux parents et la philia conjugale.]
SCODEL Ruth, “ADMHTOU LOGOS and the Alcestis”, HSCP 83 (1979), 51-62.
                      [Comment le “skolion d’Admète” - cité par Aristophane au v. 1239 des Guêpes - peut éclairer le personnage d’Admète et jouer un rôle dans l’interprétation de la pièce ; thème majeur, la filiva ; les xenoi (Alceste, Héraclès) l’emportent sur les philoi naturels (Phérès).]
SCULLY S.E., “Some issues in the second episode of Euripides’ Alcestis”, in CROPP, FANTHAM et SCULLY (eds), Greek Tragedy and its Legacy, Calgary, 1986, p. 135-148.
                         [Le récit de la servante prépare l’apparition d’Alceste ; étude de la “double mort” - partie épirrhématique puis rhesis - impuissance et incompréhension d’Admète.]
SEGAL C.P., Euripides and the Poetics of Sorrow. Art, Gender and Commemoration in Alcestis, Hippolytus and Hecuba, Duke Univ. Press, Durham et Londres, 1993.
                     [reprise en particulier d’un article paru en 1992 dans le n° 11 de Classical Antiquity : “Euripides’ Alcestis : female death and male tears” (inversion des rôles).]
SEIDENSTICKER B., Palintonios Harmonia. Studien zu komischen Elementen in der griechische Tragödie, Hypomnemata 72, Göttingen, 1982.
SICKING C.M.J., “Admetus’ Case” in Distant Companions. Selected Papers, Mnemosyne supplément 185, Leiden Brill, 1998, 48-62.
                    [Alceste tragédie du devoir plus qu’histoire d’amour : Alceste entend se conformer aux normes et valeurs de la société dans laquelle elle vit, mais cela aboutit à mettre en question ces normes et valeurs.]
SIFAKIS G.M., “The children of Greek tragedy”, BICS 26 (1979), 67-80.
SILK M. S. “Herakles and Greek Tragedy”, G & R 32 (1985), 1-22.
SMITH G., “The Alcestis of Euripides. An Interpretation”, Riv. Fil. Istr. Clas. 111 (1983), 189-145.
                      [version moderne d’un vieux mythe ; la vraie gloire d’Alceste, c’est sa vie : “there are better ways for a wife to honor her husband than by dying for him” (p. 141).]
SMITH L., “Pæanic and Epinician Healing in Euripides’ Alcestis”, Greek Drama IV (2012), 149-168.
                             [la tragédie en relation avec les autres formes de poésie chorale qui tiennent une place importante dans les institutions de la cité et dans l’expérience culturelle du public. Péan et épinicie surtout dans Alceste.]
SMITH W.D., “The ironic structure in Alcestis”, Phoenix 14 (1960), 127-145.
                            [combinaison de deux structures : une intrigue mélodramatique et une intrigue ironique ; un motif central : la maison d’Admète.]
STANTON G.R., “FILIA and XENIA in Euripides’ Alkestis”, Hermes 118, 1 (1990), 42-51.
SUTER A. (ed.), Lament : Studies in the Ancient Mediterranean and Beyond, Oxford U.P. 2008.
THORBURN J.E., “The Third Stasimon of Euripides’ Alcestis”, Scripta Classica Israelica 19 (2000), 35-49.
THURY E.M., “Euripides’Alcestis and the Athenian generation gap”, Arethusa 21 (1988), 197-214.
TRAMMEL E.P., “The mute Alcestis”, CJ 37 (1941-42), 144-150.
                         [motifs rituels du silence d’Alceste ; crainte de la pollution.]

Documents figurés
Lexikon Iconographicon Mythologiae Classica (Zurich-Munich) :
- articles sur Admète et Alceste (tome 1, Admetos I et Alkestis, M. SCHMIDT).
- article sur Thanatos (tome 7, J. BAZANT).
KURTZ D.C., “The man-eating horses of Diomedes in poetry and painting”, JHS 95 (1975), 171-172.
MASARACCHIA, “Il velo di Alcesti”, QUCC 42, 3 (1992), 29-35.
                             [y a-t-il “dévoilement” d’Alceste dans la dernière scène ? les peintures de vases montrent que les mariées ont les cheveux couverts, pas le visage.]
SÉCHAN L., Études sur la tragédie grecque dans ses rapports avec la céramique, Paris, 1926.
                        [p. 240-41 : Thanatos sur un lécythe du Louvre (voir le dessin p. 21) ; les adieux d’Alceste et d’Admète sur un cratère étrusque.]
VERMEULE E., Aspects of Death in early Greek art and poetry, Berkeley, 1979.

Alceste d’Euripide à l’époque moderne
HEILMAN Robert B., “Alcestis and The Cocktail Party“, Comparative Literature 5 (1953), 105-116, repris dans in J.R. WILSON (ed.), Twentieth Century Interpretations of Euripides’ Alcestis, Englewood Cliffs, 1968, p. 92-104.
HUGHES Ted, Euripides’ Alcestis in a new version, Londres, 1999.
PARKER L.P.E., “Alcestis : Euripides to Ted Hughes”, G& R 50 (2003), p. 1-30.
RECKFORD R.J., “Eliot’s Cocktail Party and Plato’s Symposium”, Classical and Modern Literature 11 (1991), 303-312.

 

LUCIEN : BIBLIOGRAPHIE D’AGREGATION 

 

par A. Billaut (Paris-Sorbonne)

     Outre l’édition de J. Bompaire dans la C. U. F., on pourra utiliser les ouvrages suivants :

Anderson, Graham, Lucian. Theme and Variation in the Second Sophistic, Leiden, Brill, 1976.

Anderson, Graham, Studies in Lucian’s Comic Fiction, Leiden, Brill, 1976.

Bartley, Adam ( ed. ) , A Lucian for our Times, Cambridge, Cambridge University Press, 2009.

Bompaire, Jacques, Lucien écrivain. Imitation et création, Paris, De Boccard, Bibliothèque des Ecoles Françaises d’Athènes et de Rome, 1958. Réédition, Paris, Les Belles Lettres et Turin, Nino Aragno Editore, 2000. Sur le genre du dilaogue, voir en particulier p. 549-585.

Branham, Robert B., Unruly Eloquence. Lucian and the Comedy of Traditions, Harvard University Press Cambridge Mass., 1989.

Camerotto, Alberto, Le metamorfosi della parola. Studi sulla parodia in Luciano di Samosata, Pisa e Roma, Istituti Editoriali E Poligrafici Internazionali, 1998.

Camerotto, Alberto, Gli occhi e la lingua della satira. Studi sull’eroe satirico in Luciano di Samosata, Milano e Udine, Mimesis Edizioni, 2014.

Caster, Marcel, Lucien et la pensée religieuse de son temps, Paris, Les Belles Lettres, 1937.

Jones, Christopher P., Culture and Society in Lucian, Harvard University Press, Cambridge, Mass., 1986.

Karavas, Orestis, Lucien et la tragédie, Berlin et New York, De Gruyter, Untersuchungen zur antiken Literatur und Geschichte, 2005.

F. Mestre et P. Gomez (eds. ), Lucian of Samosata Greek Writer and Roman Citizen, Universitat de Barcelona, 2010.

A noter aussi 5 articles en ligne publiés dans la seconde moitié du n°1 des Cahiers du FORELL .

A paraître en janvier 2015 dans la collection « Bouquins » : Lucien Œuvres complètes, traduction d’E. Chambry révisée, avec une introduction et une annotation nouvelles par A. Billault et E. Marquis.

 

Tite-Live, Histoire Romaine, Livre XXI

par B. Mineo, Université de Nantes (Breizh)

Édition de référence : Tite-Live, Histoire romaine, Livre XXI, texte établi et traduit par P. JAL, Paris, 1988. CUF.

 I) Sur le style des historiens latins et de Tite-Live en particulier :

AILI  H. 1979, The Prose Rythm of Sallust and Livy, Stockholm.

CHAUSSERIE-LAPRÉE, J.P. 1969. L'expression narrative chez les historiens latins, Paris.

DANGEL, J. 1982.  La phrase oratoire chez Tite-Live, Paris (en particulier les pages 338-366 consacrées au système des clausules liviennes -structure et utilisation stylistique).

LEEMAN, A.D. 1963. Orationis Ratio, Amsterdam (lire le chapitre VII consacré à l'historiographie à la fin de la République, et en particulier les pages 190-197 consacrées au style livien et à sa supposée "patauinitas").

J. MAROUZEAU, J. 1962. Traité de Stylistique latine,  Paris.

MOORE, T.J. 1989. Artistry and ideology : Livy’s vocabulary of virtue, Frankfort.

RIEMANN, O. 1885. Études sur la langue et la grammaire de Tite-Live, Paris.

ULLMANN, R. 1927. La technique des discours dans Salluste, Tite Live et Tacite. Oslo.

ULLMANN, R. 1929. Étude sur le style des discours de Tite Live. Oslo.

UTARD R. 2004, Le discours indirect chez les historiens latins : écriture ou oralité. Histoire d’un style,  Paris-Louvain.

 

II) Histoire et civilisation romaines

            A) Histoire de la religion romaine

BAYET, J. (1956) 1969. Histoire Politique et Psychologique de la Religion romaine, Paris.

BLOCH, R. 1963. Les Prodiges dans l'antiquité classique, Paris.

DUMÉZIL, G. 1974. La Religion romaine archaïque, Paris (notamment le chapitre VII consacré à la religion romaine pendant la seconde guerre punique).

GAGÉ, J. 1955. Apollon romain, Paris.

GROS, P. 1976. Aurea Templa, Rome.

MAC BAIN, B. 1982. Prodigy and expiation: a study in religion and politics, Bruxelles.

NORTH, J. A. 2000. Roman Religion. Cambridge.

SCHEID, J. (1983) 1985. Religion et piété à Rome. Paris.

            B) Contexte historique de la deuxième guerre punique :

ASTIN, A. E. 1989. Roman government and politics, dans The Cambridge ancient history,  T. VIII, 1989, p. 163- 196 .

BADIAN, E. Foreign Clientelae, (264-70 BC), Oxford, 1958.

BRISSON, J. P. 1973. Carthage  ou Rome?,  Paris.

BRUUN, Chr. F. M., ed. 2000. The Roman Middle Republic: Politics, Religion and Historiography, c. 400-133 B.C. Rome.

CASSOLA, F. 1962. I Gruppi politici nel  III secolo, Trieste.

CHAMPION, C. 2011. "Polybius and the Punic Wars", in A Companion to the Punic Wars, ed. par D. Hoyos, Malden-Oxford.

DECRET, F. 1977. Carthage ou l'empire de la mer, Paris (un petit ouvrage lumineux sur la civilisation carthaginoise).

FLOWER, H. I. 2004. The Cambridge Companion to the Roman Republic.

FRONDA, M. 2010. Between Rome and Carthage: Southern Italy during the Second Punic War. Cambridge

GABBA, E. 1990. L' Imperialismo romano, dans la Storia di Roma, T. II1, L'impero mediterraneo,  sous la direction de A. Momigliano et d'A. Schiavone, Roma: 89-233.

GELZER, M. 1912. Die Nobilität der römischen Republik, Leipzig, 1912, trad. en anglais, The Roman Nobility, New York (1969).

HOYOS, D. 2003. Hannibal's Dynasty. Power and politics in the western Mediterranean. 247-183. Oxford. (Ouvrage très utile et offrant les principales informations historiques sur la période couverte par la 2e guerre punique).

HOYOS, D. 2010. The Carthaginians. Oxford (brillante et passionnante synthèse sur la civilisation carthaginoise et les relations de la cité punique avec Rome).

HOYOS, D. 2011. A Companion to the Punic Wars,  Malden-Oxford (en particulier la 3e partie, dont les neuf chapitres sont entièrement consacrés à la 2e guerre punique).

HOYOS, D. 2013. A Companion to Roman Imperialism. Leiden-Boston.

LANCEL, S. 1992. Carthage, Paris, (Un ouvrage fondamental sur la civilisation carthaginoise).

LOMAS, K. 2011. “Rome, Latins and Italians in the Second Punic War.” In D. Hoyos, ed., Companion to the Punic Wars, 339–356. Oxford: Wiley-Blackwell.

B. MINEO. 2011. "Principal Literary Sources for the Punic Wars (apart from Polybius)", in A Companion to the Punic Wars, ed. par D. Hoyos, Malden-Oxford.

NICOLET, C. 1978. Rome et la Conquête du Monde Méditerranéen, Vol. II, Paris.

SANCTIS (De), G. (1916) 1968. Storia dei Romani, vol. III, 2e partie, Florence. (Il s'agit de l'ouvrage le plus complet sur la 2e guerre punique. Toujours fort utile et agréable à lire, malgré son ancienneté).

SCULLARD, H.H. 1951. Roman Politics, 220-150 B.C., Oxford.

A. TOYNBEE, A. 1965.  Hannibal's legacy, Oxford (2 vol.).

            C) Contexte historique, littéraire et idéologique de l'époque de Tite-Live :

ANDRÉ, J. M. 1974. Le siècle d'Auguste, Paris (excellente synthèse en français).

BRISSON, J.P. 1992. Rome et l'âge d'or, de Catulle à Ovide,  Paris.

BADIAN, E. 1993. “Livy and Augustus.” In W. Schuller, ed., Livius: Aspekte seines Werkes, 9–38. Konstanz: Universitätsverlag.

COGITORE, I. 2011, Le doux nom de liberté. Histoire d’une idée politique dans la Rome antique. Bordeaux-Pessac.

FELDHERR, A. 1998. Spectacle and Society in Livy’s History. Berkeley.

FERRARY, J.-L. 1995. "The statesman and the law in the political philosophy of Cicero", in Justice and Generosity, Studies in Hellenistic Social and Political Philosophy Proceedings of the Sixth Symposium Hellenisticum, [Éd. A. LAKS et M. SCHOFIELD], Cambridge.

GALINSKY, K. 1996. Augustan Culture. Princeton. (Ouvrage d'une qualité exceptionnelle pour comprendre la période augustéenne).

GRENADE, P. 1961. Essai sur les origines du principat,  Paris.

GRIMAL, P. 1985. Virgile, ou la seconde naissance de Rome, Paris, (un ouvrage important pour comprendre le contexte littéraire de l'Ab Urbe Condita de Tite-Live).

HURLET, Fr. et MINEO, B. 2009. Le principat d’Auguste. Réalités et représentations du pouvoir autour de la Respublica restituta. Actes du colloque de l’université de Nantes (1–2 juin 2007). Rennes: Presses Universitaires de Rennes.

LEVICK, B. 2010. Augustus, Image and Substance. London.

LEVICK, B. (à paraître en oct. 2014). "Historical context of the Ab Urbe Condita", in A Companion to Livy, ed. B. MINEO, Malden-Oxford.

LEPORE, E. 1954. Il Princeps Ciceroniano,  Napoli.

MARTIN, P. M. 1980. "Cicéron princeps", in Latomus, 39: 850-878.

MARTIN, P. M. 1982 L'Idée de royauté à Rome, T. 1, De la Rome royale au consensus républicain, Clermont-Ferrand; T. 2 (1994) Haine de la royauté et séductions monarchiques, Clermont-Ferrand.

MILLAR, F. 2002. The Roman Republic and the Augustan Revolution. Chapel Hill and London.

MINEO, B. (à paraître en oct. 2014). "Introduction to A companion to Livy"; ed. B. MINEO. Malden-Oxford (biographie de Tite-Live et les problèmes de datation de l'œuvre).

PETIT, P. 1974. Histoire Générale de l'Empire Romain, 1. Le Haut-Empire, Paris

K. A. RAAFLAUB, K. A. et M. TOHER, M. 1990. Between Republic and Empire, Berkeley, Los Angelès, Londres.

R. SYME, R. (1939) 1987. The Roman Revolution, Oxford. Il existe une traduction française de cet ouvrage chez Gallimard, Paris, 1967. Présente une interprétation très fine de la nature de l'œuvre de Tite-Live et une analyse très riche de l'ensemble de la période.

SYME, R. 1959. “Livy and August.” HSPh 64: 76 ff

ZANKER, P. 1990. The Power of Images in the Age of Augustus,  Michigan.

 D) Sur l'historiographie romaine

ANDRÉ, J. M. et HUS, A. 1974. L'Histoire à Rome, Paris, 1974.

CIZEK, E. 1995. Histoire et historiens à Rome dans l'antiquité, Lyon, 1995.

MAZZARINO, S. 1990. Il Pensiero Storico Classico, Roma-Bari,  1990, (t. 3).

MOXON, I. S., SMART, J. D., WOODMAN, A. J., eds. 1986. Past Perspectives: Studies in Greek and Roman Historical Writing. Cambridge.

RAAFLAUB K. A. et TOHER M. (éd.), Between Republic and Empire, Berkeley, Los Angelès, Londres, 1990. (Lire en particulier la contribution de M. Toher, "Augustus and the evolution of Roman Historiography", p. 139-154).

III) Sur Tite Live

BORNECQUE, H. 1933. Tite-Live, Paris, 1933. Très vieilli, mais agréable à lire.

BAYET, J. 1940. Tite-Live, Livre 1, Paris: CUF. La 2e éd. avec un commentaire historique de R. BLOCH en 1962. L'introduction de J. BAYET (qui concerne l'ensemble de l'œuvre livienne) est très riche et a fait longtemps autorité, mais son interprétation idéologique de l'œuvre est vieillie et contestable. On y trouvera cependant de nombreuses références historiques précises et utiles.

BERNARD, E. Le Portrait chez Tite-Live, Bruxelles, 2000. (Cet ouvrage important présente une étude très fine de l'art du portrait et permet, de surcroît, de mieux cerner le dessein idéologique de Tite-Live).

BILLANOVICH, G. 1981. "La tradizione del testo di Livio e le origini dell' Umanesimo." In Tradizione e fortuna di Livio tra Medioevo e Umanesimo, 1. Padua.

BURCK, E. 1971. The Third Decade, in Livy, ed T.A. Dorey, Londres: 21-46.

BURCK, E. 1992. Das Geschichtswerk des Titus Livius, Heidelberg. 

CHAPLIN, J. D. 2000. Livy’s Exemplary History. New York-Oxford.

CHAPLIN J.D. &  KRAUS Chr.S. (dir.) 2009, Oxford Readings in Classical Studies. Livy, NewYork-OXFORD (essentiellement une réédition d'importants articles sur Tite-Live).

CHEVALLIER R. et POIGNAULT, R. 1994. Présence de Tite-Live, Actes du Colloque de Tours de 1992, Paris.

DUCOS, M. 1989. " Les passions, les hommes et l’Histoire dans Tite Live", REL:  132-147.

JAEGER, M. 1997. Livy’s Written Rome. Ann Arbor: University of Michigan Press.

JAL, P. Tite-Live, Livre XXI, CUF, Paris, 1988 (l'introduction comprend une présentation générale utile de la 3e décade, mais néglige totalement les enjeux idéologiques de cet ensemble).

KAJANTO, I. 1957. God and Fate in Livy, Turku. 

LEVENE, D. S. 1993. Religion in Livy, in Mnemosyne,  supplement 127, Leiden-New York, 1993.

LEVENE, D. S. 2010. Livy on the Hannibalic War. Oxford

LIEBESCHUETZ, W. 1967." The religious position of Livy’s history", JRS, 57: 45-55.

LUCE, J. 1977. Livy , The Composition of his History, Princeton.

G. B. MILES, 1995. Reconstructing Early Rome, Ithaca and London. (Une excellente étude de l'organisation des cinq premiers livres de Tite-Live).

MINEO, B. 1997.  "Le récit des défaites romaines de la bataille du Tessin à Cannes", in R. E. L: 113-123.

MINEO, B. 2000. "L'année 207 chez Tite-Live", in Latomus, juillet-septembre: 512-540.

MINEO, B. 2006, Tite-Live et l’histoire de Rome, Paris, Klinscksieck (propose une interprétation générale de l'œuvre à partir de la découverte d'une conception cyclique du temps qui serait au cœur de l'Ab Urbe Condita de Tite-Live).

MINEO, B. 2008. "Vies parallèles dans le récit livien: Hannibal et Scipion l'Africain." Actes du Colloque du 17 et 18 octbre 2008: Historia et persona: une spécificité romaine? ENS LSH de Lyon. http://interferences.revues.org/911. (étudie en particulier la fonction du discours de Hannon au livre 21).

MINEO, B (à paraître en oct. 2014). A Companion to Livy, Malden-Oxford. Présente les derniers développements de la recherche livienne dans le monde.

MOLES, J. 1993. "Livy's Preface", in Proceedings of the Cambridge Philological Society, 39: 141-168. 

MORESCHINI, C. 1982. "Livio nella Roma Augustea", dans l'édition de la BUR , Livre I de l'Ab Vrbé Condita de Tite-Live. (Cette introduction très riche fait le tour de l'ensemble des aspects de l'œuvre livienne).

Oakley, S. P. 2009. “Livy and His Sources.” In J. D. Chaplin and C. S. Kraus, eds., Livy, 439–460. Oxford and New York: Oxford University Press.

PACKARD, D. W. 1968. A concordance to Livy . 4 vols. Cambridge-Mass. 

RICH, J. 2009. "Structuring Roman History: The Consular Year and the Roman Historical Tradition." In Oxford Readings in Classical Studies: Livy, edited by J.D. Chaplin and C.S. Kraus, 118-47. Oxford, New York: Oxford University Press. Reprinted, with additions, from the on-line journal Histos 1 (1967).

SAINT DENIS (De), E. 1942."Les Énumérations de prodiges dans l’œuvre de Tite Live", in RPh:128. (Cet article examine les listes de prodiges du point de vue des effets narratifs recherchés).

STÜBLER, G. (1941)1964. Die Religiosität des Livius, Stuttgart-Berlin-Amsterdam.

SYME R. 1959: "Livy and Augustus" HSPh, 64: 27-87; traduction italienne dans l'édition de la BUR de l'AUC, 1982. (Le point de vue de R. Syme sur les relations entre Tite-Live et Auguste, loin de paraître vieilli aujourd'hui, se trouve conforté par les conclusions de la plupart des travaux récents).

WALSH, P. G. 1961. Livy, his historical aims, and methods, Cambridge. (Une excellente synthèse, qui reste cependant insuffisante pour ce qui est de l'interprétation idéologique de l'œuvre).

WALSH, P. G. 1970. Livy  and the Aims of Historia, Oxford.

                                                          

Bibliographie sur Dracontius, Poèmes profanes VI-X

par Étienne Wolff

Remarque préalable :

La bibliographie sur Dracontius s’est beaucoup accrue ces dernières années. Nous avons privilégié ici ce qui nous paraissait essentiel.

Édition de référence :

-Dracontius, Œuvres, t. 4, texte établi et traduit par É. Wolff, Paris, Les Belles Lettres, C.U.F., 1996. Un certain nombre de corrections ont été introduites dans le deuxième tirage de 2002 (on les trouve entre l’Index et la Table des matières). Il reste quelques coquilles : on corrigera notamment en 7, 77 resposcens en reposcens, en 9, 142 iram en iras, et en 10, 239 iugalis en iugulis ; par ailleurs en 10, 545 et 550 la numérotation en marge du texte latin est décalée d’un vers.

La lecture des trois autres tomes des Oeuvres de Dracontius, qui contiennent respectivement les deux premiers livres du De laudibus Dei (t. 1), le troisième livre du De laudibus Dei et la Satisfactio (t. 2), les pièces I-V des Poèmes profanes (t. 3), est évidemment à recommander. 

L’Introduction générale de Cl. Moussy au t. 1 (p. 7-140), son Introduction à la Satisfactio au t. 2 (p. 143-169), et l’Introduction de J. Bouquet et É. Wolff aux œuvres profanes au t. 3 (p. 7-86) fournissent de nombreuses informations sur la vie et l’œuvre de Dracontius, ainsi que des informations bibliographiques. L’édition de F. Vollmer (Merobaudis reliquiae, Dracontii carmina, Eugenii Toletani carmina et epistulae, ed. F. Vollmer, Berolini, Weidmann, M.G.H., A.A., t. XIV, 1904, rééd. 1961) dans la collection des Monumentae Germaniae historica, et celle de J.M. Diaz de Bustamante (Draconcio y sus carmina profana, Santiago de Compostela, Universidad de Santiago, 1978) contiennent également de nombreux éléments utiles bien qu’elles ne soient pas accompagnées d’une traduction ni d’un commentaire suivi. L’édition de Vollmer a notamment de précieux index.

Éditions commentées (avec traduction en langue moderne) :

Il en existe deux pour les deux épithalames (les pièces VI et VII), et une pour la Medea (la pièce X) ; il n’y en a aucune pour les pièces VIII et IX :

-Gli epitalami di Blossio Emilio Draconzio (Rom. 6 e 7), a cura di Angelo Luceri, Roma, Herder, 2007.

-Blossii Aemilii Dracontii Romulea VI-VII, a cura di L. Galli Milić, Firenze, Le Monnier, 2008.

-H. Kaufmann, Dracontius Romul. 10 (Medea). Einleitung, Text, Übersetzung und Kommentar, Heidelberg, Universitätsverlag Winter, 2006.

Le cadre historique :

-C. Briand-Ponsart et Ch. Hugoniot, L’Afrique romaine : de l’Atlantique à la Tripolitaine : 146 av. J.-C. - 533 ap. J.-C., Paris, Armand Colin, 2005 (chap. 11 sur « L’Afrique vandale », p. 477-510).

-A. H. Merrills and R. Miles, The Vandals, Chichester, Wiley-Blackwell, 2010.

-Y. Modéran (†), Les Vandales, Paris, Éditions Errance, 2014.

-K. Vössing, Das Königreich der Vandalen, Darmstadt, Philipp von Zabern Verlag, 2014.

La littérature de l’époque vandale en français :

-Épigrammes latines de l’Afrique vandale (Anthologie latine), éditées, traduites et annotées par I. Bergasa avec la collaboration de É. Wolff, Paris, Les Belles Lettres, coll. Fragments, à paraître en 2015.

-Fulgence, Virgile dévoilé, traduit, présenté et annoté par É. Wolff, Lille, Presses universitaires du Septentrion, 2009.

-Fulgence, Mythologies, traduit, présenté et annoté par É. Wolff et Ph. Dain, Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2013.

-Victor de Vita, Histoire de la persécution vandale en Afrique, texte établi et traduit par S. Lancel, Paris, Les Belles Lettres, C.U.F., 2002.

Sur la biographie de Dracontius :

-A.H. Merrills, « The Secret of My Succession : Dynasty and Crisis in Vandal Africa », Early Medieval Europe, 18, 2, 2010, p. 135-159.

-Cl. Moussy, « Introduction », dans Dracontius, Œuvres, t. 1, Paris, Les Belles Lettres, C.U.F., 1985, p. 7-55. 

-É. Wolff, « Poeta inclusus : le cas de Dracontius », dans Carcer II. Prison et privation de liberté dans l’Empire romain et l’Occident médiéval. Actes du colloque de Strasbourg (décembre 2000), Paris, De Boccard, 2004, p. 123-128.

Sur l’ensemble de l’œuvre profane de Dracontius :

-B. Bureau, « Les pièces profanes de Dracontius. Mécanismes de transfert et métamorphoses génériques », revue en ligne Interférences Ars scribendi 4, 2006.

-M. De Gaetano, Scuola e poterre in Draconzio, Alessandria, Edizioni dell’Orso, 2009.

-P.L. Schmidt, « Habent sua fata libelli. Archetyp und literarische Struktur der Romulea des Dracontius », dans Vestigia. Studi in onore di Giuseppe Billanovich, Roma, Edizioni di storia e letteratura, 1984, p. 681-697, repris dans P.L. Schmidt, Traditio Latinitatis. Studien zur Rezeption und Überlieferung der lateinischen Literatur, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 2000, p. 73-83.

-D. Selent, Allegorische Mythenerklärung in der Spätantike : Wege zum Werk des Dracontius, Rahden, Leidorf, 2011.

-R. Simons, Dracontius und der Mythos : christliche Weltsicht und pagane Kultur in der ausgehenden Spätantike, München-Leipzig, K.G. Saur, 2005.

-A. Stoehr-Monjou, Poétique de Dracontius dans ses œuvres profanes (Romulea, Orestis tragoedia), thèse Aix-en-Provence, 2007, à paraître.

Sur les épithalames (pièces VI et VII) :

-Voir les deux éditions commentées citées ci-dessus.

-S. Horstmann, Das Epithalamium in der Literatur der Spätantike, München-Leipzig, K.G. Saur, 2004.

Sur les epyllia (pièces VIII et X) :

-R.M. Agudo Cubas, « Dos epilios de Draconcio, De raptu Helenae y Hylas », Cuadernos de Filología Clásica 14, 1978, p. 263-328. 

-D. F. Bright, The miniature epic in Vandal Africa, Norman, University of Oklahoma Press, 1987.

-J.M. Díaz de Bustamante, « El epilio Medea de Draconcio », dans A. López et A. Pociña (éds.), Medeas : versiones de un mito desde Grecia hasta hoy, Granada, Universidad de Granada, 2002, p. 697-708.

-T. Gärtner, « Das Vogelprodigium im Helena-Epyllion des Dracontius : antike Vorbilder und mittelaltermiches Nacleben », Mnemosyne 54, 2001, p. 345-349.

-L. Gosserez, Le phénix et son autre. Poétique d’un mythe des origines au XVIe siècle, sous la direction de L. Gosserez, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013, p. 268-276.

-I. Gualandri, « Gli dei duri a morire : temi mitologici nella poesia latina del quinto secolo », dans Prospettive sul Tardoantico, a cura di G. Mazzoli e F. Gasti, Como, Edizioni New Press, 1999, p. 49-68.

-A.M. Quartiroli, « Gli epilli di Draconzio », Athenaeum n.s. 24, 1946, p. 160-187 et 25, 1947, p. 17-34. 

-A. Stoehr-Monjou, « Une ekphrasis tardive entre traditions poétique et iconographique : le char de Médée, symbole du Mal (Dracontius, Romul. X, 556-569) », Antiquités africaines 49, 2013, p. 161-176. 

-A. M. Wasyl, Genres rediscovered : Studies in Latin Miniature Epic, Love Elegy, and Epigram of the Romano-Barbaric Age, Kraków, Jagiellonian University Press, 2011, p. 13-100.

Sur la déclamation (pièce IX) :

-M. Scaffai, « Il corpo disintegrato di Ettore in Draconzio, ‘Romuleon’ 9 », Orpheus, N.S. 16, 1995, p. 293-329.

-W. Schetter, « Dracontius, Romulea 9, 18-30 », Rheinisches Museum 124, 1981, p. 81-94, repris dans W. Schetter, Kaiserzeit und Spätantike. Kleine Schriften 1957-1992, Stuttgart, F. Steiner, 1994.

Sur l’intertextualité :

-J. Bouquet, « L’imitation d’Ovide chez Dracontius », dans R. Chevallier (éd.), Colloque Présence d’Ovide, Paris, Les Belles Lettres, 1982, p. 177-187.

-Cl. Moussy, « L’imitation de Stace chez Dracontius », Illinois Classical Studies 14, 1989, p. 425-433.

-W. Schetter, « Dares und Dracontius : Zur Vorgeschichte des Trojanischen Krieges », Hermes 115, 1987, p. 211-231.

Sur la langue et le style :

-J. Bouquet, « L’influence de la déclamation chez Dracontius », dans J. Dangel, Cl. Moussy (éds.), Les structures de l’oralité en latin. Colloque du centre Alfred Ernout, Univ. De Paris IV, 2-3-4 juin 1994, Paris, PUPS, 1996, p. 245-255.

-Merobaudis reliquiae, Dracontii carmina, Eugenii Toletani carmina et epistulae, ed. F. Vollmer, Berolini, Weidmann (M.G.H., A.A., t. XIV) 1904, rééd. 1961, p. 312-343.

-Cl. Moussy, « Introduction », dans Dracontius, Œuvres, t. 1, Paris, Les Belles Lettres, C.U.F., 1985, p. 78-86.

Sur la métrique :

-M. Laurà, « Strutture verbali e cesure nell’esametro della Medea di Draconzio », Bollettino di studi latini 26, 1996, p. 568-596.

-Cl. Moussy, « Introduction », dans Dracontius, Œuvres, t. 1, Paris, Les Belles Lettres, C.U.F., 1985, p. 91-98.

-É. Wolff, « Quelques remarques sur l’élision dans la poésie de Dracontius », Revue de philologie 67, 1993, p. 95-101. 

Pour conclure :

Un colloque, « Littérature, politique et religion en Afrique vandale », se tiendra à l’Université de Paris Ouest les 6-7 octobre 2014. L’auteur de ces lignes y présentera sous le titre « Dracontius : bilan et aperçus sur quelques problèmes de sa vie et de son œuvre » une synthèse, notamment bibliographique, de la recherche sur Dracontius, qui constituera un complément à l’ouvrage de L. Castagna, Studi draconziani (1912-1996), Napoli, Loffredo Editore, 1997.

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