Travaux:
II. LISTE DES TRAVAUX ET PUBLICATIONS
I. Articles
1. « L’Economique de Xénophon : Traité de morale ? Traité de propagande ? » Paris, Bulletin de l’Association Guillaume Budé, 1993, p. 226-244
Résumé : Pour Xénophon, la dignité de citoyen est incompatible avec l’exercice d’une profession, quelle qu’elle soit ; seule l’agriculture est le lieu idéal de l’exercice des vertus du kalÕj k¢gaqÒj. Dans un contexte de marasme agricole durant la Guerre du Péloponnèse et dans un souci de « propagande agricole » pour un retour à la terre et pour la défense de la patrie, Xénophon chante les louanges d’une agriculture qui offre à l’homme tous les agréments de la vie à la campagne, permet d’exercer l’esprit d’entreprise et crée un lien indissociable et sacré entre l’homme, la cité et les dieux. Conservateur mais aussi précurseur, Xénophon se présente toujours comme un « homme de terrain ».
2. « Ovide, Du Bellay : l’exilé de Rome, l’exilé à Rome », Cahiers du Centre Jacques de Laprade, Colloque « Du Bellay, Autour des Antiquités de Rome et des Regrets », Pau, 1994.
Résumé : La distance spatiale et temporelle entre Ovide, assigné à résidence à Tomes, et du Bellay, étranger à cette Rome qui n’est pas celle dont il porte en lui l’image, s’abolit pour ces frères dans la souffrance : tant les Tristes et les Pontiques que les Antiquités de Rome et Les Regrets révèlent que c’est une même thérapie qui permet à tous les deux de survivre : l’écriture poétique qui vainc le temps dans la quête du sens de la vie et de l’immortalité.
3. « Le travail de la terre et ses techniques à travers l’œuvre de Xénophon » Paris, Bulletin de l’Association Guillaume Budé, 1997, p. 189-209
Résumé : L’agriculture est le secteur stable par excellence. Depuis le VIIIème siècle, l’outillage et les techniques n’ont pas évolué. L’agriculteur ne cherche pas à violenter la terre, il la travaille mais respecte la volonté des dieux. La description des travaux consacrés à la trilogie méditerranéenne - blé, vigne, olivier - est un constat précis de l’héritage des ancêtres et des pratiques courantes en la matière. Face à des conditions naturelles ingrates, l’agriculture, considérée comme la « mère de tous les autres arts », est surtout une conquête de l’homme sur les éléments.
4. Compte-rendu bibliographique pour le Bulletin de la Société des Agrégés, n°377, janvier 1999, p.270 : Grèce notre mère. Thèmes grecs gradués, Jean-Marie Schmitt, Presses universitaires de Nancy, novembre 1998.
5. « Les substituts de la Pythie dans le roman grec », in Les personnages du roman grec Actes du Colloque de Tours, 18-20 novembre 1999, éd. B. Pouderon, MOM, Lyon, 2001, 460 p.
Résumé : La relation du peuple grec à ses dieux passe par ce lieu obligé : la consultation de l’oracle de la Pythie à Delphes ; c’est elle qui est le fil directeur du roman d’Héliodore, les Ethiopiques, et le foisonnement des oracles et des songes - mine créatrice pour le talent de l’écrivain - est le grand moteur de l’intrigue romanesque. A mi-chemin entre l’humain et le divin, le gymnosophiste, réprouvant la magie - bonne pour le vulgaire - exerce sa sagesse tant sur le plan politique que religieux et guide les héros, au gré de l’inspiration débridée du narrateur. Avec le roman grec en effet, un autre dieu est né : le romancier.
6. « Les silences du discours ou le triomphe du perlocutoire chez Lysias » Actes du Colloque, Limites du langage - Indicible ou silence, Pau, 15-18 novembre 2000), Publications de l’Université de Pau, date ?
Résumé : Lysias a fait du silence un outil capital dans l’art de la persuasion, le plus insidieux, celui qui fait parler l’autre dans la voie où on l’a conduit et avec la voix qu’on lui prête. C’est tout particulièrement dans le maniement des particules de liaison que Lysias excelle à assurer l’effet et l’étude du fonctionnement du ¢ll¦ « interruptif » et de ¢ll¦ g¦r révèle combien tout silence est signifiant. Il acquiert une véritable valeur performative, qui nous autorise à paraphraser la célèbre formule de J.L. Austin : « Quand taire, c’est faire ».
7. « La mise en scène de la guerre dans les Perses d’Eschyle », OP. CIT., Pau, Publications de l’UPPA, 2000, p. 281-291.
Résumé : Dans les Perses, le spectateur appréhende le fait historique par un regard sur ce qu’on lui en re-présente. La tragédie est donc en prise directe sur l’événement mais en décalage par rapport à lui, d’où l’intérêt de l’étude des éléments qui créent ce spectacle total. Les Perses se définissent par leur relation tant à l’extérieur : théâtre, cité, dieux qu’à l’intérieur : lieux , choeur, acteurs. La fiction théâtrale fait en sorte que ce qui se fait est en premier lieu ce qui se dit à propos de l’événement : les Perses sont tant un vaste poème lyrique, le « thrène noyé de larmes », au cours duquel le spectateur assiste à la montée, au récit, à la contemplation des périls, qu’un vaste poème épique aux amples catalogues héroïques. La guerre se donne à voir, dans une écriture et un art non de l’abstraction mais de la visualisation.
8. « Le théâtre d’Aristophane, reflet de l’actualité politique », Paris, Ellipses, 2002, coll. Analyse & Réflexion, p. 24-35.
9. « Les lieux de l’après-naufrage comme moteurs de l’action dans le roman grec » Actes du Colloque Lieux, décors et paysages de l’ancien roman des origines à Byzance, Tours, 24-26 octobre 2002, éd. B. Pouderon, Lyon, MOM, 2005, p. 203-216.
10. « Vue d’en bas ou la montagne vue par les « civilisés » de l’agora. » Actes du XXXVIème Congrès International de l’Association des Professeurs de Langues Anciennes de l’Enseignement Supérieur (APLAES), Eaux, terres et lieux, Pau, 2003, p. 57-75
11. « Peut-on parler à un pirate ? ou des problèmes de communication entre Grecs et Barbares », Tôzai n°8, humanisme et langues, Orient et Occident, sous la direction de Susumo Kudo et J.-P. Levet, Limoges, PULIM, 2006, p. 105-115.
12. « Galop d’essai à l’école des Anciens », les Anciens dans la poésie d’André Chénier, revue Méthode ! éd. Vallongues, n° 9, 2005, pages ?
13. « La frontière entre l’espace clos et l’espace ouvert d’après quelques oracles et lieux sacrés » Actes du Colloque Les espaces clos dans l’urbanisme et l’architecture publique ou privée des régions occidentales du monde romain, R. BEDON, EHIC et Centre de recherches André Piganiol, Limoges, 11-12 juin 2004 (à paraître).
14. « Les gymnosophistes ou l’éveil de la Grèce à la pensée hindoue », Actes du colloque Les Voies de l’éveil, Centre de recherches Poétiques et Histoire Littéraire, Pau, 27-28 janvier 2006. (à paraître).
15. « Le vin de Socrate et de Xénophon » dans Voyage littéraire au pays du vin, Champion, coll. Bouquins en collaboration avec les collègues de Bordeaux III (à paraître)
16 « Au loup : du mythique au politique », Publications de l’Université de Pau, CRPHL, Hommage à Jacques GADEAU (à paraître).
17. « Le lion et le moucheron : Achille Tatius, II, 22, variation sophistique autour d'un thème du corpus ésopique », étude de la fable dans le roman grec, Actes du Colloque Présence du roman grec et latin, Centre de Recherches André Piganiol en collaboration avec le Centre de Recherches sur les Civilisations Antiques (CRCA) de l’Université de Clermont-Ferrand II, 23-25 novembr.e 2006 (à paraître)
18. « La montagne, l’homme et le loup : au cœur du mythe », Actes de la Table ronde en l’honneur de Georges Fabre, PAU, ITEM, Groupe de Recherche Archéologique, 26-27 janvier 2007 (à paraître).
19. « La rame et le hoyau : la vie au bord de l’eau au pays des « Pâtres » noirs dans les Ethiopiques d’Héliodore et le Roman de Leucippé et Clitophon d’Achille Tatius, Colloque La vie au bord de l’eau, dans les villes, les villages et les uillae de la Gaule romaine et des régions voisines, Centre de Recherches André Piganiol en collaboration avec le Centre de Recherches « Espaces humains et Interactions Culturelles » de la Faculté des Lettres et Sciences de Limoges, 1-2 juin 2007 (en préparation)
II. Communications
1. « Ovide, Du Bellay : l’exilé de Rome, l’exilé à Rome », Colloque du Centre Jacques de Laprade « Du Bellay, Autour des Antiquités de Rome et des Regrets », organisé par l’Université de Pau et le Musée du Château de Pau, 2-3 décembre 1994.
2. « Les substituts de la Pythie dans le roman grec », Colloque Les personnages du roman grec, Tours, 18-20 novembre 1999, B. Pouderon.
3. « Les silences du discours ou le triomphe du perlocutoire chez Lysias » Colloque, Limites du langage - Indicible ou silence, Pau, 15-18 novembre 2000, A. Mura et K. Cogard.
4. « Les lieux de l’après-naufrage comme moteurs de l’action dans le roman grec » Colloque Lieux, décors et paysages de l’ancien roman des origines à Byzance, Tours, 24-26 octobre 2002.
5. « Vue d’en bas ou la montagne vue par les « civilisés » de l’agora. » XXXVIème Congrès International de l’Association des Professeurs de Langues Anciennes de l’Enseignement Supérieur (APLAES), Eaux, terres et lieux, Pau, 23-25 mai 2003.
6. « Peut-on parler à un pirate ? », Colloque Discours et débats de l’Ancien Roman organisé par Bernard POUDERON, Tours, 21-23 octobre 2004.
7. « Les gymnosophistes ou l’éveil de la Grèce à la pensée hindoue », colloque Les Voies de l’éveil, Centre de recherches Poétiques et Histoire Littéraire, Pau, 27-28 janvier 2006.
8. « Le lion et le moucheron : Achille Tatius, II, 22, variation sophistique autour d'un thème du corpus ésopique », étude de la fable dans le roman grec, Colloque Présence du roman grec et latin, Centre de Recherches André Piganiol en collaboration avec le Centre de Recherches sur les Civilisations Antiques (CRCA) de l’Université de Clermont-Ferrand II, 23-25 novembre 2006.
9. « La montagne, l’homme et le loup : au cœur du mythe », Table ronde en l’honneur de Georges Fabre, PAU, ITEM, Groupe de Recherche Archéologique, 26-27 janvier 2007.
III. Ouvrages
1. Actes du XXXVIème Congrès International de l’Association des Professeurs de Langues Anciennes de l’Enseignement Supérieur (APLAES), Eaux, terres et lieux, Pau, 23-25 mai 2003, 206 p.
2. Collaboration à l’édition de l’ouvrage Nouveaux regards sur les villae d’Aquitaine : bâtiments de vie et d’exploitation, domaines et postérités médiévales, Actes de la Table-Ronde de Pau, 24-25 novembre 2000 réunis par F. Réchin, ITEM, GRA, 2006.
3. « Terre et agriculteurs à travers l’œuvre de Xénophon », publication de la thèse (en cours), Paris, L’Harm attan, coll. « Acteurs de la Science » dir. R. Moreau.
Etude lexicologique des produits, des travaux et des travailleurs de la terre. Etude des éléments de pérennité et d’évolution dans le monde agricole d’Hésiode à Xénophon.
Le métier d’agriculteur vu par Xénophon ; incidences sur sa vision de la société et sa hiérarchie des valeurs.
4. Collaboration à l’édition des œuvres complètes d’Amyot : édition des Œuvres Morales de Plutarque (traités 15, 16, 55, 56, 57), coord. O. Guerrier (Équipe de recherche « Littérature et herméneutique », Toulouse le Mirail), Champion, « Textes de la Renaissance » (en préparation), parution prévue en 2009.